Le village et son histoire
Au coeur d'un Grand Site
Vergisson
Depuis 2013, le village de Vergisson a obtenu le label Grand Site, ainsi que cinq autres communes voisines, qui reconnaît un patrimoine historique, naturel et spectaculaire qu’il faut protéger et préserver. Cette étape importante vient soutenir la volonté de la commune et de tous ses habitants de conserver les richesses de leur terroir, leur nature et leur tradition viticole, tout en permettant aux touristes de découvrir cette superbe région.
Habitants
592 mètres
Torvon
485 mètres
La Roche
320 mètres
Le village
Le nom "Vergisson"
Une des versions de l'origine
Avec une terminaison en « é », les noms de nombreux villages du Mâconnais sont d’origine latine. Celui de Vergisson fait exception. Il serait d’origine celte : « verg » signifiant « gradin » en celte. La configuration du village inséré dans un cirque naturel aux hameaux étagés et la présence de nombreux mégalithes confirmeraient cette hypothèse.
La préhistoire
Vergisson
Moins connu que le site de Solutré, Vergisson recèle cependant de nombreux gisements caractéristiques du Paléolithique Moustérien, du Néolithique, de l’Age de la Métallurgie.
Il y a 55 000 ans
Paléolithique moustérien
L’homme de Néandertal a occupé différentes grottes de la roche de Vergisson datées de l’époque moustérienne en alternance avec certaines espèces de grands carnivores (lions,hyènes, ours…).
Il chassait également le mammouth, le rhinocéros, le cheval…
10 000 av JC
Néolithique
Plus tard, du côté ouest, là où commence le Massif Central, l’agriculteur-éleveur de la fin de l’âge de la pierre, y a trouvé les matériaux de grès pour ériger dolmens et menhirs dont celui implanté au hameau des Chancerons au début du 19 ième siècle.
5 000 av JC
Age de la métallurgie
Plus récemment, de l’époque des métaux, il en reste un imposant vestige : il s’agit d’un mur situé sur la roche qui s’étend sur plus de 200m délimitant ainsi avec le sommet une vaste zone de pelouse calcicole et de buis propice au pâturage.
La bête Faramine
la légende
La « bête faramine », légende mâconnaise du 18ième siècle, écrite par l’abbé Ducrost publiée pour la première fois dans les Annales de l’Académie de Mâcon en 1888. Le titre local « Peteu de Vergisson » est le nom patois du « roitelet », petit passereau qui affectionne les endroits à végétation dense au sol : « repteu, peteu ou encore p’teu ».
Quelle est donc cette étrange « vouivre » ?
Que s’est-il passé, il y a fort longtemps sur la place du Martelet ?
On raconte qu’à l’époque, il y avait une bête extraordinaire qui terrifiait tous les habitants du village. Quand elle volait, elle cachait le soleil de ses grandes ailes… Il aura fallu toute la hardiesse des chasseurs de Vergisson, conduits par Monsieur le maire et son adjoint pour en venir à bout. Quel est donc ce « Peteu de Vergisson », nom local donné à cette histoire ? Un peu de patience !…Il faut entrer dans la légende pour en comprendre le titre.
Zoom sur des faits historiques
Vergisson
Blason de Vergisson
« D’argent, à quatre cœurs appointés de gueules, au chef d’or à trois bandes de sinople »
Maison de France et Révolution
Un bien royal sur les terres de Vergisson pendant la Révolution...
L'église du village
L'histoire mouvementée de l'église du village de Vergisson
Guerre de cent ans
Un château sur la Roche, un enjeu stratégique !
Plan et directions pour venir à Vergisson
- Par l’A6 : sortie « Mâcon Sud », direction Vinzelles jusqu’au rond-point des verres (A.Girel) ; direction Prissé (D89) jusqu’à « La Patte d’Oie », tourner à gauche direction Davayé puis Vergisson par la D 177.
- De Mâcon : suivre la D 54 jusqu’à Davayé, prendre alors la D 177 vers Vergisson.
- Gare TGV de Loché à 10 minutes (Paris à 1h35).
- Aéroport de Lyon St Exupéry à moins d’une heure de Mâcon.